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Marseille city guide #2 : un peu plus que des disquaires

par arbobo | imprimer | 17nov 2010

Deux pieds, deux oreilles et un doigt. Notez que les pieds sont facultatifs, si vous avez un moyen de vous déplacer. Avec tout ça, plus une carte bleue bien remplie, vous avez ce qu’il vous faut.
On poursuit notre parcours marseillais, avec pour objectif de trouver de quoi faire s’écrouler la platine sous le poids des disques!

Vieux port, nous voilà

Pour le tout venant, le dernier tube passé à la radio ou pour retirer des places de concerts (ça sert aussi à ça), il y a évidemment la Fn*c, au Centre bourse donc à deux pas du Vieux port. De toute façon, que vous arriviez par bateau ou par le train, le résultat est le même : vous êtes à portée de cri de la Canebière et du Vieux port.

Ce qui n’était pas écrit d’avance, en revanche, c’est que vous ayez si peu à user la semelle de vos espadrilles pour faire le tour des disquaires. Prudent, vous emmenez la belle famille au Virg*n (pour changer…). C’e’st tout plat, vous êtes venu du port en remontant la rue de Rome.

Pas grave, il y a bien une sortie de ce côté là mais il faudra faire le tour du pâté de maison et emprunter la magnifique entrée 75 rue St-Ferréol. On s’en moque que vous n’achetiez rien ici, vous ne regretterez pas le déplacement. Vous êtes venus pour les yeux. Il est superbe cet immeuble, vous ne trouvez pas ?
On vous a donné un indice par voie de photo hier, avez-vous admiré ces belles indications sur les piliers qui jouxtent les caisses ? Et ce hall immense, ça ne vous évoque rien ? Si la belle famille tarde à trouver, faites admirer votre sens de la déduction : c’est une ancienne banque.

Vous n’alliez tout de même pas acheter des disques dans une banque ! Ah, on attend tante Amélie qui s’est offert le dernier Goncourt qui lui taquinait l’oeil. Mais il est temps de passer aux choses sérieuses.

Quelle heure est-il, déjà ? Les disquaires sont souvent des créatures nocturnes, pas la peine de courir ventre à terre à 10 heures du matin, même les plus matinaux lèveront souvent le rideau en retard. Et puis quelle idée d’aller voir un disquaire lorsqu’on est pressé. Prenez votre temps, et de l’argent. Mais fixez-vous d’avance une limite, car nous en avons un paquet à voir, des disquaires.

Et puis oubliez votre séjour à Toulouse, ici quand on vend des disques ce n’est pas avec un plein rayon de matériel hi-fi d’occasion. Oubliez la déco, oubliez le matos, et concentrez-vous sur l’essentiel que diable. Les disques, donc.

Le village des disquaires

Vous avez le choix de l’itinéraire, tous ceux de votre liste se tiennent dans un mouchoir de poche à quelques minutes de marche. Comme on dit par chez moi, « c’est pas écartable », alors laissez ce fichu plan dans votre poche et pour l’instant faites comme si vous n’étiez pas un touriste (et pas la peine de commencer toutes vos phrases par « peuchère », c’est justement ça qui vous remarquer).

Ah malheureux, mais qu’est-ce qui vous a pris de reprendre la rue de Rome ? Je sais que je vous ai laissé le choix, mais tout de même, n’en profitez pas pour vous faire n’importe quoi. Je vous laisse une dernière chance, à droite ou à gauche ? Ah mais c’est pas possible on ne peut pas vous faire confiance, puisque je vous dis de ne pas aller chercher la Canebière, à la fin !

Elle est commode mais pas bien belle cette Canebière, c’est une artère mais vous ne trouverez pas de Marseillais qui vous dise l’oeil pétillant « viens, on va marcher sur la Canebière ». De toute façon les lieux de ballade où flâner et boire des coups, on en parlera demain, soyez patients.

Où en étions-nous ? Ah oui, c’est pas bien compliqué, vous remontez la rue Estelle. Tranquille, ça monte et ça va monter encore. Un petit estaminet a mis des tables à l’entrée de la passerelle piétone, mais ne faites pas comme si vous étiez déjà fatigués. En haut des marches vous voilà cours Julien, dont on va vous rebattre les oreilles tant et plus. Vous allez le connaître par coeur, le « cours Ju », dans quelques jours. Prenez le sur votre gauche. Ah, ne serrez pas trop à gauche non plus, vous pourriez manquer cette boutique sur le « trottoir » d’en face, Oogie, au numéro 55. Ce n’est pas qu’ils soient vraiment disquaires, mais on y trouve d’excellentes compilations pour amateurs de radio Nova ou, pour les vrais marseillais, de radio Grenouille (88’8). Quelques trucs électro, des artistes d’ici, du dancefloor, et puis d’autres choses dont on vous reparlera un autre jour. Gardez en mémoire le best of de Big star qui vous a attiré, si vous avez de quoi vous repasserez ce soir vous l’offrir. Si vous étiez venu par la Canebière, vous auriez du zigzaguer, vous avez bien fait de nous écouter.

Continuez à flâner sur le cours jusqu’au bout et remontez à droite, face à la belle académie de musique. C’est ici qu’on voulait vous emmener. Comme c’est l’un des nombreux quartiers perchés sur une colline, on l’a baptisé… la Plaine. Ne cherchez pas le “pourquoi” et retenez le “où”.
Ces barraques vertes en bois branlant, oui ce sont bien des bouquinistes. On y trouve pléthore de vieux magazines de cul, des BD antédiluviennes, et aussi un grand n’importe quoi de disques, ainsi qu’un spécialiste de la grande musique française (Johnny, Hervé Vilar…). Portefeuille intact, on retraverse la rue, prêt pour le morceau de résistance.

Vous êtes rue des 3 mages, et vous n’êtes pas près d’en sortir. Pire qu’une bretelle de périphérique, vous allez faire du 10 mètre à l’heure. Alléché par Oogie, vous entrez n°3 à Brick city, sa déco en 33 aux murs est réussie, et les t-shirts et hood de rappers sont pas mal, surtout si vous aimez comme nous Del tha funky homosapien, présent sur pas mal de pièces. Mais bon, sorti des compiles trendy d’usage, et de la référence au grand Del, c’est surtout un magasin de fringues et de casquettes Kangol.
Hésitant, vous traversez distraitement vers les numéros pairs. Au n°10, Black music est un lieu de vente. Ce qui signifie, concrètement, des bacs de disques, une platine, et quelqu’un au fond à qui payer. Ah si, comble du luxe, une porte à l’entrée, à Marseille c’est précieux les jours de mistral. En même temps, si l’on aime les Commodores ou Chemise, bref le funk années 80 dont collectionneurs et DJ de rap font leur beurre, c’est l’endroit où aller. La qualité est très inégale, on trouve pas mal de merdouilles mais un maxi peu connu peut receler un sample de quelques secondes qui justifient la dépense (quoique c’est souvent cher pour ce que c’est). Mais pas pour nous qui ne sommes pas DJ.

Soit on est poissard soit on nous a menti. On avait fait le plein le matin et toujours pas un rond de sorti de la poche. L’horreur ! Du coup c’est pour s’occuper et  se protéger du vent qu’on entre au n°20, dans ce truc au nom bizarre, Tripsichord. Que du vinyl. Du 17 centimètres, du 30 centimètres, que des éditions d’origine, des yéyés au jazz ou au hard rock 70s, en passant par un joli rayon groove. On repart heureux avec un album de Hamilton Bohannon, roi du disco-boogaloo payé à son prix. On trouve beaucoup de choses autour de 15 euros, rien n’est excessif mais rien donné non plus. Le patron nous tutoie en s’étonnant qu’on connaisse Jacqueline Taïeb.
Pour éviter d’entrer dans une discussion sur les mérites de la curiosité comparés à ceux de l’âge, on ferme les écoutilles et s’éclipse à la porte d’à-côté. Littéralement, car Tangerine musiques partage le même numéro d’immeuble. L’allusion à Tangerine dream est claire, on a surtout du rock, mais pas seulement des années 70, au contraire la new wave est bien représentée et tout le “rock indé” des années 90 à aujourd’hui. Mais le coeur du magasin, son centre, est occupé par une magnifique collection de toutes les déclinaisons du psychédélisme, krautrock, kosmiche musiche… Magnifique. Et lorsqu’on parle de “collection” c’est après avoir constaté les prix, qui réservent le lieu à ceux qui savent ce qu’ils cherchent. A 30 ou 50 euros pour les belles pièces, on ne part pas au pif mais après un soigneux repérage. Si ces conditions sont remplies, l’adresse vaut le coup.

On a le coeur plus léger (ah non, c’est seulement le portefeuille, dans la poche à proximité), mais le bagage s’alourdit. Et on n’a pas fait plus de quelques dizaines de mètres depuis le cours Julien… On bifurque sans s’en rendre compte dans la rue des 3 rois, si facile à confondre avec celles des mages. Les restaurants sont fermés, alors on traîne le pas, on ferait presque demi-tour par curiosité envers une enseigne gothique, Sabre tooth. Pris de flemme on se laisse porter par nos jambes jusqu’au 31 rue des 3 rois.
Galette est un peu le double négatif de Black music. Même installation sommaire, en pire car des piles de disques sont à même le sol. Mais le look du patron et les galettes, car on reste dans le vinyl, donnent toutes envie de les emporter. Bandes originales de films des années 60-70, bacs de jazz-funk, de house, de musique brésilienne, de soul… Toutes les teintes du groove sont là pour happer le fan de James Brown ou Shuggie Otis, de Mandrill ou de Cymande, mais aussi ceux de Toquinho ou Vinicius. Les prix sont normaux, comme chez Tripsichord, mais la sélection plus affinée, moins patrimoniale, elle reflète plus les goûts du maître des lieux, chauds et dansants. La plupart des pochettes ont quelque chose d’excitant qui murmure “achète moi, écoute moi” langoureusement.

Pour le coup les bras se sont lourdement chargés, soudain.

Lollipop, votre nouveau hâvre

On est cané et on cherche un endroit ou se poser et se remonter un peu. Mais vu les travaux dans la rue des 3 frères Barthélémy (tout le monde va par 3 ici, la ville est placé sous le signe de la Trinité ou bien?), et puisque ça descend, on pousse un peu plus bas, on a dessiné depuis tout à l’heure un petit rectangle bordé par le cours Julien. impossible de se perdre, je vous ai prévenu “c’est pas écartable”, et on est bien dans la 2e plus grande ville de France.

Mais il faut dire que ce petit quartier est béni. Au point qu’on oublie le cours-Ju et qu’on est déjà dans le minuscule boulevard Turner. Un “boulevard” ridiculement trop court pour en mériter le nom, une centaine de mètres au garrot. Mais il a une qualité irremplaçable. Au n°2 bd Théodore Turner, presque sur le cours Lieutaud, se trouve l’un des 3 meilleurs endroits de Marseille, pour nous amateurs de musique et de belles rencontres.

On n’a pas feuilleté la biographie du brave monsieur Turner, mais rien n’indique  qu’il était fan de punk ou de rock. C’est ce qui le rend si différent de Stéphane,le patron Marseillais, et son associé Polo. On entre à Lollipop par acquit de conscience, pour ne pas avoir oublié de disquaire dans le coin.
Et le meilleur moment de la journée commence. D’abord dans un fauteuil confortable un café à la main, prenant enfin le temps de parcourir tous les journaux qu’on a accumulés ça et là. Et puis on a tout ce qu’il nous faut ici. “De toute façon on peut commander si on n’a pas ce que tu veux sur place”, me rassure d’emblée Polo. Il a été plus de 20 ans disquaire à Paris, l’oeil du silence, Born bad, il connait ça par coeur, et puis les puces de Clignancourt où il en a vendu des caisses et des caisses, souvent à de jeunes musiciens croisés quelques temps plus tard sur scène.
Ici aussi,  le magasin est fréquenté par des fans de musique mais aussi quantité de musiciens, tout comme Polo et son associé. “Ici j’ai changé de métier, en quelque sorte, les gens préfèrent attendre quelques jours de plus mais nous commander un disque récent et venir le chercher ici, je ne m’attendais pas à ce que ça devienne une partie importante de notre chiffre”.

En quelques minutes avec Polo on a bien saisi qu’il n’est pas là pour faire notre éducation, si les gens font la démarche de franchir la porte du disquaire c’est positif, même si ce n’est pas pour écouter quelque chose de pointu. Pourtant on n’a pas de mal à en trouver, du pointu, punk anglais, rock français, rock indé de belle facture, du vinyl d’occasion à la dernière sortie de chez Kanine, Bella Union ou Matador.
Parlez-lui de Yusuf Jerusalem et il prend la balle au bond, il a vu le gars fouiller dans ses bacs, ado, bien avant ses enregistrements actuels.
On en profite pour demander à Polo de nous faire écouter quelques groupes rock d’ici, dont on en parlera un autre jour. On range comme on peut les dernières acquisitions dans le sac qui menace de rendre l’âme. On gardera le 33 de Frustration à la main pour ne pas l’écorner. On prendrait bien aussi un DVD ou un livre, mais où le mettre, sans compter qu’on va finir fauché?
On n’est que de passage dans cette ville, on est arrivé vendredi soir. “Vendredi on avait un showcase, tu aurais du venir. Presque chaque semaine on en organise un, on a mis exprès des petits bacs au centre pour les pousser facilement, c’est sympa, il y a toujours un peu de monde.” En somme c’est un lieu qui vit. Non seulement c’est le lieu qu’on espérait trouver, mais il confirme la dimension rock de la ville. “Les rockers de Marseille, et il y en a pas mal, viennent ici parce qu’on a des trucs pointus. Et puis soit ils jouent ici, soit ils viennent écouter, ou encore on les croise aux concerts, on y croise souvent des clients, des lollipopiens.”

Des types comme Polo et Stéphane donnent envie de s’installer à Marseille et devenir un lollipopien. Et puis les jours où on voudra leur faire des infidélités, on sait où aller claquer quelques billets pour refaire le stock de disques.

Marseille, ville rock, vous promettions-nous hier. Promesse tenue, haut la main. Demain, grasse matinée, on laisse les disques au pied du lit et on va faire le tour des lieux sympa de la ville. Parce que c’est pas tout, mais il commence à faire soif ^^

Marseille J 1Marseille capitale culturelle?
Marseille J 3 où trainer
Marseille J 4 les concerts
Marseille J 5 les artistes marseillais
Marseille J 6 Marseille, je te lis



Comments

12 Commentaires


  1. 1 GT on novembre 17, 2010 13:43

    Très bonne initiative que ces parcours dans les lieux musicaux d’une ville… j’ai bien reçu ton mail et j’aurais participé avec plaisir… sauf que dans ma ville, des disquaires, y en a quasiment plus, très peu de salles de concerts aussi… et depuis une dizaine d’années, je sors assez peu dans les bars & co, seulement chez des potes… alors qu’il y a une dizaine d’années, je sortais tout le temps.

    Bref, tout ce que je pourrais faire, c’est proposer une visite des bars et salles d’il y a 10 ans, ou faire une visite guidée chez mes potes… ce qui serait d’un intérêt très très relatif^^
    Donc, désolé de ne pas apporter ma pierre à l’édifice…

  2. 2 arbobo on novembre 17, 2010 15:03

    c’est moi qui suis désolé, que les lieux manquent :-/

  3. 3 Christophe on novembre 18, 2010 20:09

    Quand je fréquentais souvent Briançon et Draguignan, à une autre époque (90-95), mes haltes Cours Julien étaient des horreurs, et je me délestait de beaucoup d’argent : des éditions pointues des Jesus & Marychain, des cédés de lives pirate (Prince, The Cure…) etc.

    Mais là, c’est marrant :
    1° je ne me rappelle plus si les disquaires dont tu parles sont ceux que je visitais (sauf la plaine)
    2° ceux dont tu parles donnent sacrément envie d’y retourner !

    PS : la rubrique Related étant très aléatoire, pourrais-tu faire des édits de tes billets en série pour indiquer le précédent et le suivant (ui, j’ai vu, le précédent s’affiche en bas, mais bon ^^)

    C’est parti pour les bistrots !

  4. 4 arbobo on novembre 18, 2010 20:18

    cliques sur le tag de la ville, coco :-)

    je suis content que ça vous donne envie, parce que j’ai passé du bon temps sur place!

  5. 5 arbobo on novembre 18, 2010 20:19

    en fait “la plaine” c’est le quartier plus large qui englobe le cours julien et ce qu’il y a autour, Lollipop compris.
    ma phrase n”tait pas très claire ^^

  6. 6 Xavier on novembre 18, 2010 23:52

    Tu connais donc l’endroit où j’ai claqué mes maigres économies d’étudiant! A l’époque je fouillais tout aux bouquinistes, il y avait beaucoup de bons disques pour pas cher, une bonne partie de ma discotheque vient de là. Aux dernières visites effectivement, il n’y avait plus grand chose.
    Ensuite, je remontais la rue et squattais au Tripsichord. J’achetais beaucoup de bootlegs, et aussi mes premiers vinyles. Le vendeur (Fabrice à l’époque) m’a fait découvrir (et acheter, pas con le mec) quantité de trucs au cours des après midis entières que je passais à causer dans son magasin.
    J’ai du le souler plus d’une fois avec mes Smashing Pumpkins…

  7. 7 arbobo on novembre 19, 2010 1:06

    Xavier, Tripsichord et toujours très bien, Tangerine c’est plus pour des trucs très spécifiques,
    mais le principal si tu repasses à Marseille c’est de se donner un moment chez Lollipop, qui n’était peut-être pas encore ouvert durant tes études :-)

  8. 8 Xavier on novembre 19, 2010 20:05

    Lollipop, je ne connais pas, il faudra que j’y passe à l’occasion…

  9. 9 Tibo on février 21, 2011 11:54

    Marseille, comme partout ailleurs, à perdu de ses disquaires (et d’autres choses…) et c’est bien dommage.
    Sur la courte période (3 ans de 2006 à 2009) que j’ai passé là-bas j’en ai vu 1 ouvrir, Plan B qui s’appelle, situé entre Castellane et le quartier Vauban (autour de la Bonne Mère) et qui a fermé 4 ans plus tard en 2010.
    Deux autres ont mis la clé sous la porte pendant cette période. Brick City était anciennement un disquaire vinyl/cd tenu par un bonhomme très sympa et pas avare de discussion. Il récupérait des stocks d’invendus et de promos qui recelaient de bonnes trouvailles.
    Un autre disquaire qui se trouvait au début du cours Lieutaud a fermé ses portes.
    En fait je ne sais pas si il a vraiment fermé car je n’ai pas vérifié et repris de ses nouvelles à mon dernier passage. Le gérant qui approchait de la retraite (qui elle s’éloignait de lui suite aux réformes) a eu un accident l’obligeant a fermé ses portes jusqu’à guérison.
    Je ne sais pas comment va le vendeur, ni si ça a réouvert depuis et je ne sais pas non plus si il comptait fermé boutique définitivement à la fin de sa carrière ou si il comptait revendre son fond de commerce dans le but de faire continuer à vivre son magasin.

  10. 10 arbobo on février 21, 2011 13:20

    ben cours lieutaud, j’ai jamais écrit que tout le dernier tiers sur ce fameux disquaire, lollipop ^^
    ou alors il y en avait un autre à l’autre bout du cours.

    espérons qu’ils tiendront encore

  11. 11 Tibo on février 21, 2011 13:56

    Non non je ne parle pas de lollipop mais bien d’un autre disquaire, plus ancien qui était situé un peu après la rue Jean Roque, sur le même trottoir et mitoyen d’un magasin de jeu de rôle, de société, et de carte.

  12. 12 arbobo on février 21, 2011 15:15

    alors ça n’a jamais du rouvrir je le crains

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