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Topic: une ville
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Marseille city guide #3 : où traîner quand on est cool?

par arbobo | imprimer | 18nov 2010

Vu le succès de notre série en cours sur Marseille, on s’est résolus, la mort dans l’âme, à en réserver la lecture aux gens cool.
D’ailleurs, pour pas se tromper on a sorti la liste. Attends, oh, avant de continuer ta lecture, c’est quoi ton nom déjà? Bouge pas, je vais bien la retrouver cette liste… Ouais bon ça va, tu peux entrer mais je te fais une fleur…

Ca rigole pas la vie nocturne. Mais rassurez-vous, nous on vous amène dans des endroits agréables, peu de risque de vous faire jeter à moins de mettre la salle sens dessus dessous. Le seul truc, c’est qu’on a oublié de vous demander si vous avez le permis. Non, pas “la permission de minuit”, mais vous avez un véhicule à vous ou vous êtes liés aux transports en commun?
Ah, mais on n’est pas à Paris mes chéris, faut pas déconner, les métros jusqu’à 2 plombes du mat’ et des stations tous les 300 mètres ça n’existe nulle part dans le monde, alors remballez votre morgue de touriste venus de la capitale et faites comme tout le monde. Posez-vous les questions simples et essentielles : où puis-je aller sans avoir à dormir à la belle étoile?

Commençons par les chanceux qui peuvent squatter la voiture d’un pote ou se coller derrière leur chérie en mettant leurs mains sur elle pendant qu’elle a les siennes sur le guidon (ben oui, “chanceux” on a dit). Vôtre périple marseillais ne fait que débuter. Vous allez connaître la ville, et vous allez l’aimer. On ne vous le promet pas, on vous le prédit ^^

Prenez votre temps, vous allez en avoir besoin. On vous propose 4 parcours, et n’oubliez pas le cache-col, il va servir. Ce ne sera pas très rock au début, mais peu importe. On a de la route à faire, souvenez-vous que c’est une grande ville tout de même.

Marseille d’ici et d’au-delà

Profiter de Marseille c’est savoir en sortir. C’est saisir toutes les occasions d’allier beau temps et place libre dans une voiture pour rejoindre les calanques ou l’arrière pays.

C’est pas rock? Mais on s’en tape de la pose et de savoir si c’est adapté ou pas au port du Perfecto. Marseille sans la mer, c’est Venise sans sa lagune, Londres sans Kate Moss, Paris sans ses mannequins ukrainiennes de 17 ans, Bordeaux sans ses quais, Lille sans sa braderie… un truc bizarre et du gâchis.
Laissez-vous pénétrer par cette idée simple, Marseille est une ville de Méditerranée, et ne pas en profiter serait franchement idiot.
Un texto suffit, et quelques potes vous attendent déjà à l’embarcadère. Dans la mer, il y a des îles, et par un temps radieux ce qu’il vous faut ce sont des potes, une bouteille de rosé et un tire-bouchon, et de quoi payer la navette. Les îles du Frioul feront votre bonheur 6 mois de l’année, à ce compte là.
Et les calanques, 12 mois de l’année, mais là il faudra soit une voiture soit un bateau (et bien souvent un panier de pique-nique, ne comptez pas trouver toujours de la place au restau, même quand il est ouvert). Marseille fournit le cadre, inégalable, à vous d’être à la hauteur pour le reste, l’imagination, le saucisson, et des copains pas bégueules parce que ça gâche tout.
Bon sang que cette ville est belle et vous fait regretter chaque fois de la quitter le coeur serré.

Sans rire, oubliez les réflexes parigots, posez vos fesses là où ça ne glisse pas, ouvrez les yeux et laissez-vous aller. Mais n’oubliez pas où vous êtes, les amis, ayez pensé à tout. Vous irez peut-être vous salir le fond du pantalon à frotter le poussière du rocher, ou imbiber le bas de votre robe du sel marin, mais vous aurez toujours pris soin de présenter à vos amis un spectacle digne de ce nom, vous êtes présentable et bien mieux que ça. Vous êtes élégants par vos parures mais surtout par ce dédain profond des apparences. C’est le paradoxe marseillais, lorsqu’on vous l’aurez fait vôtre, vous aurez compris que ce qui compte n’est pas combien vous paierez de pressing pour sauver votre top ou votre écharpe en lin. Ce qui compte c’est que vous aurez pensé à ceux qui vous accompagne, sortie d’amoureux ou entre amis, et qu’ils auront senti, pieds dans l’eau ou posés sur un rocher, que vous leur offrez de partager une vraie “sortie”.
Et cela, ils vous en sauront gré en partageant avec vous leurs expressions connus d’eux-seuls, leurs anecdotes améliorées ou non, et surtout leur joie d’être avec vous qui fait qu’à la nuit tombée chacun est surpris de ne pas avoir vu tourner les aiguilles.
Sachez vous comporter ainsi, à Sormiou, à Cassis, aux Goudes ou au Frioul, et l’on commencera à croire que vous savez vivre.

Ca y est? Vous vous croyez prêt? Ce n’est pas à vous d’en décider, pour être franc, mais lorsque ce sera le cas vous le saurez. On vous interrompra au milieu d’un phrase, d’un mouvement du regard et du menton. Oui, vous avez compris à qui vous avez à faire et mesuré que c’est une manière, élégante, d’interrompre. Le regard de connivence entre vos interlocuteurs est une forme d’adoubement. Quand on revient du vallon des Auffes en habitué, ou du moins en marseillais, de cet endroit parmi les plus charmantes merveilles du pays (oui c’est de la France qu’on parle, dadet), sans s’extasier mais plutôt pour raconter ce qu’on y a fait ou vu, c’est qu’on a pris racine, on a un peu du pays sous les ongles.

Du panier à l’estaque

Lorsqu’on en est là, on a droit à de nouveaux privilèges. On peut aller à l’Estaque, maintenant. Parce qu’on y va en voisin. Sans respect excessif, sans curiosité mal placée, sans image trop glamour, sans penser aux films de Guédiguian par exemple. L’estaque ce n’est qu’un quartier, on y habite, on y vit, si possible on y travaille. Et un jour, si tout va mal, on y traversera des boutiques standardisées pour touristes, alors ne cherchez pas à y aller, ne cherchez pas non plus à tout prix à  faire un tour dans les quartiers nord, rencontrez des gens et laissez-les vous montrer leur ville, leur Marseille, laissez-vous vivre la ville sans chercher à la visiter.

On n’a pas beaucoup parlé de rock jusque là?  Tant pis pour vous, on a parlé d’une ville qu’on aime et c’est assez pour notre plaisir égoïste ^^ Et puis on s’est gardé pour demain les lieux de concert, dont pas mal de bars, fatalement.

Reprenons. Tout part du vieux port, c’est entendu. Le moindre vent transforme la forêt de mats en concert de drisses, qui sans voile à porter n’ont plus qu’à claquer tant et plus. On ment un peu. Il est à 40 mètres le port, mais vous ne l’entendez pas.
Oui on ment un peu. Le panier, oh il n’est pas bien loin, va, mais le temps qu’on finisse notre dessert, qu’on passe le Vieux port, qu’on salue quelques personnes en cours de route, on n’y est pas rendu malgré les 600 ou 800 mètres à parcourir.
Par beau temps, le cours d’Estienne d’Orves a pour lui son charme,  son emplacement, ses bars-restaurants, et puis malgré tout le mistral y souffle un peu moins que sur le port. Vous avez flemmardé en terrasse, mais il est temps d’entrer aux Arcenaulx, au numéro 25. La librairie-restaurant de Jeanne Lafitte, au rez-de-chaussée, vous soutire quelques billets (vous avez noté qu’elle édite aussi, et vous aimez bien ça avouez-le). Mais on vous a dit, bougre d’âne, servez vous de vos yeux ! Vooooiiiilàààà. Il est face à l’entrée cet escalier alors prenez-le, vous n’allez pas user les marches à vous tout seul. La galerie à l’étage est charmante. Le lieu est accueillant, polyvalent, et plein de choses qui finissent par “-ent”. Profitez-ent (oups) ^^

Assez plaisanté, on a des calories à perdre avec tous ces apéros et virées maritimes. Les pentes du petit quartier du panier sont tout indiquées. Si vous gardez les yeux ouvert, vous avez déjà fait l’essentiel. Mais que ça ne vous interdise pas de faire halte vers le bar du platane, vers la place des Augustines. Je sais qu’il est fermé, mais ne me dites pas que vous regrettez ^^
Pour vous récompenser de votre patience vous avez droit d’aller prendre une glace place de Lenche. A portée de vue du théâtre du même nom, un glacier fait des merveilles tout l’été. Les produits sont maison et les parfums innombrables à la belle saison, moins ensuite car ces belles glaces ne se conservent pas très bien. Mais vous avez suffisamment de chocolat à la commissure des lèvres pour qu’on comprenne que vous n’avez pas perdu votre temps!
Soit votre promenade apéritive vous mène à la Major, soit vous faites demi tour pour aller profiter de la Vieille charité, 2 rue de la charité, qui héberge dans un cadre de rêve des instituts de recherche (mais pas seulement). Ne riez pas, on y connait un sociologue, un vrai, docteur diplômé, qui travaille sur le rap. On a toujours une idée en tête en vous proposant un itinéraire et la musique en est rarement absente.

Le cours Ju saved my life

Par comparaison, le cours julien n’a à vous offrir “que” des bars et cafés. Pas de quoi froncer les sourcils. De toute façon à force de vous faire trotter, on vous a donné faim, et vous n’avez pas tenu jusqu’à destination. Bien sûr que vous avez pris la Canebière, on ne vous l’a tout de même pas interdite d’accès, tout le monde prend la Canebière.
Mais vous vous êtes laissé distraire, ou alors nous sommes rudement habile. au lieu de biffurquer à droite, vous avez tourné à gauche boulevard Dugommier. Vous êtes passé devant le Gibert joseph sans y prêter attention, un peu étourdi par l’appétit.
Au numéro 14, le comptoir Dugommier vous appelle. Il est fermé le soir, mais sa terrasse ensoleillée est un régal à midi. Vous êtes entrés admirer la déco 1900 et signaler votre présence, mais c’est au soleil que vous déguserez votre tagine de mouton. Une merveille dont le parfum vous colle aux papilles.

Vous ne faites pas un concours de vitesse, après ça. La panse pleine, vous reprenez le cap que vous n’auriez pas du perdre, direction le cours Julien. Toute l’année, sauf orage démoniaque la ville est couverte d’immenses terrasses, et le cours julien est une des promenades privilégiées et “le” lieu où aller boire un verre.
La terrasses du “cours jus” ou celle de Ooogie, que vous connaissez, vous tendent les bras. Et puis il y a ce lieu associatif altermondialiste, l’équitable-café, où vous n’aurez accès que contre une adhésion modique d’1 euro l’année. C’est assez fréquent ici, on vous parlera d’autres lieux associatifs du quartier. Mais vous n’allez pas en rester là. Vous avez souvenir de quelques devantures rue des 3 rois. La Passerelle, d’abord, lieu accueillant qui propose aussi expositions, concerts, cour intérieure, et qui vend des vins naturels! Ben tiens, comme par hasard quand vous quittez les lieux un goulot dépasse négligemment…
Mais vous n’avez pas encore vu le meilleur.

A l’angle de la rue Pastoret, n°17, vous faites une pause à Waaw. “What an amazing world”, quel monde étonnant ! Voilà le deuxième de nos 3 endroits préférés de la ville. Les trois amis qui ont monté ce lieu sont charmants. On sirote un café en feuilletant un livre consacré à Marseille, tandis que l’équipe discute avec une spécialiste de leur future version du site internet, qui sera prêt vers le mois de janvier. Entre les journaux, les tracts soigneusement sélectionnés, et les odeurs du plat du jour (de 9 à 11 euros selon le marché du matin, sans compter l’assiette apéro le soir), on a envie de prendre racine.
Pendant qu’Anoushka parle technique, et que Frédéric essuie ses yeux agressés par les oignons, on se plonge dans le sourire radieux d’Isabelle. Elle pourrait nous réciter le bottin qu’on en serait charmé, Isabelle, mais pour votre chance elle a bien plus intéressant à vous dire.
“Waaw a ouvert le 7 juillet, le lieu est encore tout jeune et le site est encore sommaire. Mais ce qu’on veut, c’est faire du lieu et du site internet un vrai centre de ressources. On est en contact avec quantité de lieux et d’acteurs de la culture, on essaie de mettre tout ce monde en réseau, et puis Marseille 2013 stimule les projets, il se passe des choses et nous voulons être au coeur de tout ça.” Au vu de la somme d’infos qu’on trouve sur place, ça semble déjà le cas. Et comme par hasard on repart avec un disque, car la sélection maison est resserrée mais de bon goût. Il faut dire que Waaw est partenaire du festival Marsatac, on n’a pas affaire à n’importe qui :-)

Vous repartez chancelant, content, au plus simple à savoir en suivant la pente. Revoilà la passerelle menant à la rue Estelle. Et re-terrasse, et re-pause pip, et re-ceci et re-cela, à ce train là le vieux port est à 3 jours de marche ma parole, ce qui signifie au moins 700 mètres!
Voilà. Vous êtes déjà à l’angle de la rue Moustier et celle de la Palud. Le Caffénoir est le bon point de chute pour terminer la journée. Vous avez déjà 3 parcours chargés dans les pattes, et vous avez besoin de cogiter pour terminer votre séjour en beauté.

elle est belle ma friche elle est belle

Où l’on reparle des problèmes de transports. En ville on espérait pouvoir tout faire à pinces, mais là ça va demander un peu d’endurance. Même en prenant le métro jusqu’à Longchamp. Oh, c’est l’occasion de voir le magnifique palais, en travaux, mais ensuite, ça manque d’intérêt.
On aurait du prendre un bus, un vélo, un truc, n’importe quoi pour éviter de s’enfiler les voies SNCF à pied, c’est d’un chiant…
Mais ça en valait la chandelle. Il n’y pas de moyen facile d’accéder à la Belle de Mai autrement que par votre véhicule personnel. C’est d’autant plus dommage que la friche de la Belle de mai se veut ouverte à tous les publics.

A la Friche, les jeunes peuvent faire du skate dans un park créé dans la cour. De quoi s’occuper pendant que les “grands” vont visiter les expos, ou viennent au marché des paysans le lundi de 18h à 21h.

Alors qu’on sort du restaurant, deux retraitées nous questionnent au bas de l’escalier métallique.
Il n’est pas encore 16h, elles vont devoir attendre avant le marché qui se tiendra à l’étage. “18 heures? C’est que ça fait tard pour les mémés.” La franchise malicieuse, ces deux vieilles. Mais on n’ose pas leur conseiller de se réchauffer au restau, car on est tombé le seul jour de l’année de coupure d’électricité ! Ce qui n’a pas entamé la bonne humeur de l’équipe, qui s’adapte avec réchaud et bouilloire de fortune.
La salle est immense. Elle est belle, aussi. On s’est installé face aux larges vitres, qui nous donnent une vue imprenable sur l’assemblage de conteneurs aménagés, et sur les studios de radio Grenouille (88.8, on vous en a déjà parlé !). La finaliste de “master chef” y passe le temps avec ses amis, tout le monde déconne… On garde contenance en préparant nos futurs articles, mais on est un peu jaloux d’être venu seul et de ne pas profiter à plusieurs de ce catalyseur d’ambiance.

En attendant que le Cabaret aléatoire ouvre ses portes un étage plus bas, on ressort faire un tour. On reviendra demain, de toute façon il faudra qu’on vous parle des salles de concert de la ville. Elles non plus ne manquent pas.

Marseille J 1Marseille capitale culturelle?
Marseille J 2 les disquaires
Marseille J 4 les concerts
Marseille J 5 les artistes marseillais
Marseille J 6 Marseille, je te lis



Comments

8 Commentaires


  1. 1 arbobo on novembre 18, 2010 10:38

    bon ok, on a filmé ce petit truc un lundi après-midi nuageux, ça n’est pas très engageant ^^
    mais une fois entré dans le restau on se sent tout de suite mieux ^^

  2. 2 Christophe on novembre 18, 2010 20:20

    Le logo du Waaw est magnifique. Cet épisode est quand même pas très rock, nan ? ^^

    Je commence à me rappeler pourquoi j’ai failli quitter Paris pour aller habiter Marseille il y a 18 ans !

  3. 3 arbobo on novembre 18, 2010 20:44

    tu m’étonnes :-)

    j’arrivais pas à m’arrêter en écrivant cet article (je sais, ça se sent ^^)

  4. 4 Cécile on novembre 19, 2010 0:17

    Je découvre votre chronique marseillaise grâce à Gaëlle, j’habite marseille (pendant 10 ans au cours Ju, mais déménagement y’a 2 semaines)… Je n’ai pas trop aimé le premier (trop conventionnel et bourré de clichés) mais j’ai adoré le deuxième (ah on sent la passion, et le gars qui est allé au bout), et je suis restée frustrée sur le 3ème, pourtant bien foutu (mais c’est parce que j’ai habité trop longtemps cours-Ju et que la calanque du belge n’est pas citée, ni la chocolatière du panier, alors que ce sont des spots de marseillais ET de touristes ET de bons vivants). Il manque un truc, une seule précision, dans ce guide merveilleux: Marseille n’est pas une ville à visiter, mais une ville à vivre. C’est le truc. Bien ressenti dans ce troisième billet (laissez vous aller … J’adore), mais sortis des sentiers guides battus, ça permet de prendre encore plus son temps, de se laisser aller encore plus, et d’aller un peu à l’est de Marseille (sentiers de Pagnol, Aubagne, traverses incroyables, mais c’est vrai que c’est pas rock du tout !!)

    Au plaisir de vous lire, et bravo !

  5. 5 arbobo on novembre 19, 2010 0:58

    tu as raison cécile, certains passages auraient mérité d’être muri plus longtemps, j’écris un peu dans l’urgence en ce moment ^^

    et puis il y a beaucoup à dire, ce qui ne facilite pas la tâche, c’est parfait que toi qui y vis sois venue donner tes impressions et nous faire partager tes lieux préférés.
    Il reste encore 3 articles après celui-ci, le premier était une mise en bouche pour ceux qui n’y ont pas encore mis les pieds ^^
    Le cours Julien, à force de souligner que tout y passe et s’y passe, il faut tout de même laisser un peu les lecteurs le découvrir par eux-même, Cécile, surtout que… je n’ai pas fini d’en parler. eh eh

    à très vite pour la suite, merci pour tes encouragements!

  6. 6 Christophe on novembre 19, 2010 6:18

    Cécile à raison : c’est pas rock, mais Arbobo n’y est pour rien, c’est cette ville toute ramollo au pastaga qui n’est pas rock, à la différence de … de…. Bordeaux par exemple ! ^^

  7. 7 Xavier on novembre 19, 2010 20:04

    j’ai passé d’excellentes journées sur cette plage du Frioul!
    merci pour ces articles, qui me rappellent de bons souvenirs.
    Et ca fait plaisir de lire quelques chose sans à prioris sur Marseille…

  8. 8 arbobo on novembre 19, 2010 20:33

    j’y vais depuis des années Xavier, si j’ai eu des a priori j’ai aussi le temps de me faire u avis sur place ^^

    content de lire vos réactions en tout cas :-)

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