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Ah, que l’Angleterre est jolie. A tel point que j’ai cru qu’il s’agissait de New York, c’est vous dire. Comment?

Comment confondre? Eh bien, musicalement, il est parfois délicat de distinguer le royaume de son ancienne colonie, malgré des histoires sonores très marquées. En l’occurrence, bien que l’Angleterre soit à jamais la terre natale et d’élection de la New wave, je m’étais trompé de piste pour le New young pony club. A trop penser à Blondie en les écoutant, j’en avais oublié de vérifier. Cette basse ultra sexuelle, ce clavier qui vient vous narguer, yeah !

Je les découvre sur scène, au festival des Inrockuptibles 2007. Pas exactement impressionné, mais il y a un truc, leur mélange de New wave, de pop à guitare taillée pour le dancefloor, prendbien, quand vos jambes réagissent malgré vous c’est bien, c’est bon, vous savez qu’il faut retenir le nom de ce groupe ^^

Leur morceau the bomb, que je vous ai déjà proposé en playlist, mérite bien son titre. Mais leur album tient sa promesse sur la longueur, ce qui n’est pas si fréquent pour des disques très dansants. The Gossip ou CSS s’en sortent parfaitement, à ce jeu, mais si j’en crois Ama-L Calvin Harris laisse un goût d’inachevé.

Oh, Fantastic playroom n’est pas l’album parfait, il a bien ses petites baisses de régime, mais rien qui vous fasse sortir du disque ni vous donne envie d’interrompre votre écoute. The bomb est un single impeccable qui mérite amplement son nom, mais the get go fonctionne aussi bien, et alors qu’on trouve que 2 tubes sont déjà un très bon début, on arrive à Ice cream et sa rythmique électro jusqu’à la cowbell. Et c’est reparti, histoire de transpirer un peu plus. Quasiment tous les morceaux vous empêchent de vous rasseoir, une bénédiction pour les podologues. Trois filles, deux garçons, un bel équilibre et une manière d’être à l’aise sur scène comme en studio qui vous ferait presque croire qu’être un super groupe rock est chose facile. Le seul défaut qu’on pourrait leur faire est que leurs morceaux, si bons soient-ils, se ressemblent parfois un peu, mais comme de toute façon on est constamment tenté de se les passer en boucle, on leur pardonne volontiers jusqu’au prochain album.

Cet album va bientôt avoir 1 an, mais puisque personne n’en a parlé jusqu’ici, il est encore temps de le faire :-)

Voilà des mois maintenant que je colle New Young Pony club dans les oreilles de mes amis, dans mes playlists, dans les compiles que j’offre. Ils ont à la fois une vraie maitrise, du son, de la composition, tout en sachant s’amuser, sans se prendre trop au sérieux. Séduisante mixture, dont on reprendra bien une gorgée.

Le NYPC est une des meilleures réussites d’un mélange assez actuel, qui cultive les années 80 comme un rasta cultive sa ganja sur son balcon, qui profite de sa jeunesse pour porter du fluo et danser toute la nuit, qui fait de la musique d’aujourd’hui avec les instruments de ma génération bien qu’ils nous rendent une bonne dizaine de piges. C’est la musique de mes petits frères et soeurs (que je n’ai pas), qui répond à celle de mes grands frères et soeurs ;-)

Vous savez ce que c’est : du moment que ça reste dans la famille… Mettez vos bottes on file au haras.