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Konki Duet live + interview

par arbobo | imprimer | 26mar 2007
Pour une fois cet article aurait pu figurer dans 2 catégories au lieu d’une. Comme l’une des membres du Konki duet n’habite pas à Paris, la meilleure occasion de les interviewer était leur concert du samedi 17 mars à la Maroquinerie. Ca tombe bien, j’avais déjà mes places.

Ce soir, le Konki duet fait l’ouverture pour Los Chicros, groupe français dont le rock lyrique puise à de nombreuses sources, toutes très seventies. Ce sont eux qui ont proposé au duet de faire leur première partie, bien que leurs musiques soient très différentes. Et peu importe, d’ailleurs. L’affaire s’est nouée dans les loges d’un précédent concert, me confie Zoé, autour d’un Trivial pursuit endiablé dont, avec sa modestie habituelle, elle refuse de se rappeler le vainqueur ;-)

Il fait tout gris : dès les premières notes de guitare je sens que je vais prendre mon pied, j’aime ce son, il passe bien, et le rythme est décidément excellent. Normalement on devrait danser, mais comme l’amie canadienne qui m’accompagne me le fait remarquer, faire bouger le public parisien est un vrai défi. Ce soir pour la première fois un batteur accompagne le Konki duet sur scène, et pour accompagner cette nouveauté nos trois bombes sonores changent leurs habitudes et jouent debout. Un tantinet statiques, elles se concentrent sur les chansons, elles n’ont pas leurs repères habituels sur scène, ce qui ne facilite pas les choses.
Comme j’ai du leur dire au moins 2 fois après leur set, on ne sait jamais en découvrant pour la première fois un groupe sur scène, si on retrouvera tout ce qu’on a aimé dans leurs disques. Je ne suis pas déçu, mon seul regret étant de ne pas les avoir entendues plus longtemps. Trois-quarts d’heure, c’est trop court. Si je vais à Bourges j’espère en entendre un peu plus :-)

Tamara est la moins loquace sur scène, Kumi déborde de sourires, et Zoé transforme un petit faux départ sur le dernier morceau en bonne blague destinée à Los Chicros. Le contact avec le public ça n’est pas que danser comme des maboules, et clairement on se sent bien avec elles. Kumi troque un moment ses claviers pour la trompette, et pour le dernier titre Tamara délaisse son violon pour une gratte rouge sang. La boucle est bouclée, le concert finit comme il a commencé, par une reprise, un titre délirant et que j’adore déjà après 2 écoutes : Savoir faire de Family fodder. Le pied total ! Et une bonne leçon pour celles et ceux qui croient que le Konki duet ne ferait que des chansons douces à écouter à l’heure du thé. Avec Savoir faire elles accélèrent pied au plancher et cherchent le 11 sur le volume de la guitare. Encore !

Les photos du concert sont floues, parce que j’en ai assez des flashes que les artistes se prennent dans la tête à longueur de concert, et dans l’obscurité c’était peine perdue. Je vous offre donc un fabuleux flou non-artistique ;-)
L’idée de départ était de faire l’interview en loges après leur set, mais elles n’ont pas l’autorisation de me faire entrer backstage. Après quelques mots échangés dans la salle, je laisse les musiciennes à leurs amis, et retourne écouter Los Chicros. Finalement je n’entendrai pas la fin, tout problème ayant sa solution, nous voilà dans la loge, Zoé laisse un message aux Melvins dans les toilettes, il y a pas mal de monde autour, le son de la scène vient parasiter l’enregistrement sonore (désolé pour vous chers lecteurs-auditeurs), mais elles sont à la coule, et bien que je mâche mes mots à 2 à l’heure pour cause de fatigue carabinée, elles me gratifient d’une interview plus longue que prévue (20 bonnes minutes), et plutôt rigolote. Elles sont bien chouette les Konki duet !
Merci Kumi, Zoé, Tamara.

1. la nouveauté d’être sur scène avec un batteur, Moondog, la formation classique, Kumi veut faire danser (5′28)

2. les textes japonais de Kumi, écrire des paroles, travailler à 3, le choix de l’anglais, la voix comme instrument, les choeurs et la tierce (4′17)

3. explorer d’autres harmonies, Ramona Cordova, savoir évoluer (2′15)

4. un groupe égalitaire, faire ses devoirs pour le lendemain, le plaisir avant tout (2′06)

5. style sobre et sensibilité design, le site internet (2′18)

6. les goûts musicaux, le rock (2′42)

7. pas de la “musique de filles”, les reprises, le Printemps de Bourges 2007 (1′26)

(de gauche à droite : Kumi, Zoé, Tamara. Retrouvez mes photos ici)


à bientôt.



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