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Space invaders (suite) : voilà le plan !

par arbobo | imprimer | 18juin 2006

Un jour je vous ai parlé amoureusement des Space invaders qui surgissent aux coins de nos rues.

Je n’ai pas tout dit.

D’abord j’ai souligné la dimension “invasion” sans la détailler. L’artiste procède effectivement en envahisseur, il annonce sa cible, la couvre de ses motifs. Une fois qu’il estime le travail abouti il problame l’invasion terminée, et consacre une expo puis des produits dérivés au trerritoire investi. Ce sont des livres, mais aussi des plans qu’on peut se procurer sur son site.

Pourquoi des plans? Pour 2 raisons. D’abord, malgré ce que j’ai dit précédemment, l’artiste “signe” à sa manière ses oeuvres. Ou plutôt il les authentifie, par ses expositions de photos et ces produits dérivés.
Seuls figurent sur les plans ses propres réalisations. Comme il vend des motifs, et comme on peut facilement s’en fabriquer soi-même, il n’y a pas d’autre moyen de savoir s’il a posé lui-même celui-ci ou celui-là.

En un sens ça me déçoit. Ca affaiblit la démarche, mais il faut bien vivre, et à sa manière bien spéciale Space invader a magnifiquement compris comment vivre sur la bête capitaliste.

Ce n’est pas la seule raison d’être de ces produits. Les plans, en particulier, donnent à ses oeuvres un côté officiellement “exposition permanente” à ciel ouvert. On parle de “villes musées” dans certains cas, là aussi en visitant la ville on visite de fait une oeuvre, la sienne. Mais pas seulement ça.
Les plans, c’est aussi une invitation à les découvrir in situ, comme les catalogues et monographies de peintres qui vous indiquent dans quel musée voir les eouvres en face. Et comme on pouvait s’y attendre ces plans ont du succès. Plus que ça même. En annonçant (plan à l’appui) le nombre et la localisation des invaders dans une ville, leur créateur invite les fans à les chercher tous, or certains sont moins visibles que d’autres (sans compter ceux qui se dégradent ou sont arrachés). Au point que des forums se sont montés où l’on peut s’échanger des tuyaux quand on n’a pas réussi à mettre la main sur les dernières pépites.

Un peu comme quand on joue au démineur et qu’on est toujours dans la merde pour trouver tout seul les dernières mines.
Des mines? Pourvu que ce mec ne lise pas mon blog!



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