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Prendre une veste (Toulouse city guide #3)

par arbobo | imprimer | 19mai 2010

C’est pas qu’on soit plus loquedu qu’un autre, mais par moment faut un brin de fraicheur dans la penderie. Suite du séjour toulousain.

Après un faux départ, hier on s’est bien rattrapé en écumant les bacs des meilleurs fourgues de vinyl. A Manchester, on avait failli se faire avoir par du faux-vieux, mais on était reparti avec du lourd. De Toulouse on est bien décidé à repartir avec la panoplie complète, des disques plein les poches, du son plein les oreilles, et un habit de lumière pour fêter ça.
Oui mézoù?

La logique est bien respectée, dans la capitale occitane comme ailleurs. Occitane jusqu’au bout des plaques de nom de rue, deux pour le prix d’une mais les attentats nationalistes en moins. Pour les disques, on sait qu’on a affaire à des passionnés, pas bien grave donc si les magasins sont disséminés dans le centre, un peu au hasard. En matière de fringues, la hasard ne tient plus, il faut bétonner. Le meilleur moyen restant de se concentrer dans une poignée de rues en enfilades ou communicantes.

Eh oui, car si les disquaires sont nombreux dans le coin, les fringues à la coule se tiennent surtout sur l’axe où vous êtes. Reprenez vos esprits, si vous ne voulez pas tourner en rond, et ne rien oublier, il suffit de savoir d’où vous venez.
Rappelez-vous, vous avez rejoint des amis qui vous ont intimé de cheminer sur la Garonne du pont Saint Pierre vers la Daurade. Vous n’avez pas tout de suite compris pourquoi on vous plongeait dans la foule mélangée des chalands et des vendeurs. Car dans ce vide grenier à ciel ouvert, les BD écornées, les lampes art-déco, le disputent aux cache-coeur et aux bottines brillantes. Vous qui vouliez vous saper “vintage”, on vous a pris au mot, vous l’avez bien cherché.

Les amis sont taquins, et vu qu’ils ne vous ont pas attendu ils peuvent se brosser s’ils espèrent que vous leur payiez un coup ^^ Tant pis, la chasse au trésor vintage continue. Tentons le coup chez Groucho.
Décidément pour faire de la fripe il est obligatoire de mettre un “o” à la fin de son nom, comme Toto qui vend ses tissus au mètre comme dans d’autres grandes villes. Groucho n’est qu’à quelques mètres, place de la bourse. Groucho c’est une institution, la devanture moderne sans cachet est trompeuse, limite décevante, mais une fois dans ce palais du rétro on court partout!

Admirez plutôt ce qu’on a ramené : une chemise idéale pour faire un remake de Starksy & Hutch, et une cravate parfaite pour empêcher les collègues de se concentrer pendant les réunions. Vous n’avez rien pris, vous? Difficile de résister pourtant. A moins que vous ne vous soyez réservés pour une adresse plus confidentielle. Par acquit de conscience on fonce dans une jolie petite boutique où tout est suspendu, au plafond, à la porte, où on peut. Dans la minuscule Super fripe, 2 rue malcousinat, les années 70-80 sont reines.

Rassurez-vous, on peut aussi raccrocher le wagon de la mode actuelle pas seulement celle de papa-maman. Vous pouvez joindre vos deux loisirs, si c’est un sweat à capuche noir que que vous cherchez, avec un nom de groupe punk ou hardcore, vous trouverez chez Vicious circle pendant que passe un de vos disques préférés. Mais avant de franchir la frontière invisible qu’est la rue Saint-Rome, vous avez de quoi vous habiller plusieurs fois. Soyez raisonnables, revenez sur vos pas. La rue temponières et la rue Cujas ont tout ce dont vous avez besoin.

Si vous voulez de la création pour femmes, filez au 12 rue Cujas. Les filles qui cherchent robes et bustiers, celles qui apprécient les bijoux élégants et élaborés, on une destination toute désignée, les fées de la création. En plein coeur du problème. On refait pile le chemin emprunté à l’aller.
On s’arrête même à Brock’n'roll, magasin très tendance et pas donné où les jeans sont très classe et les chemisiers jolis (mais taillés pour des brindilles taille 34!). La moitié des rayons regorgent de la marque April 77, qui est aussi un label de disques. La coolitude, quoi, et le prix qui va avec ^^_

Pour compléter la panoplie, on cherche un casque. Refrain récurrent ^^ En retournant vers Esquirol (car on revient toujours vers Esquirol ou Carmes, de toute façon), un boutique “pour DJ” nous fait de l’oeil rue Genty Magre.
Las, malgré les DJ bag et des feutrines, la collection de casques trahit la fausseté de l’endroit. Tout ce qui est ici n’y est que pour le look, la qualité et le côté pratique sont oubliés, alors on ressort aussitôt de cet attrape-nigaud pour apprenti poseur.
Après tout, on a acheté la cravate de Derrick, la vie est belle ^^

Du coup demain on peut sortir, il est temps d’écouter du live :-)



Comments

5 Commentaires


  1. 1 Anna on mai 19, 2010 17:20

    Tiens, c’est rigolo, on a un magasin qui s’appelle Broc’N Roll à Lille, mais ils vendent des instruments d’occase, pas des fringues.

  2. 2 arbobo on mai 19, 2010 18:08

    ah, les spécialités régionales ^^

    ce magasin toulousain est fort mal nommé, je trouve

  3. 3 Christophe on mai 22, 2010 10:05

    Ah ouais terrib’ la chemise ! Bon, je passerai par ces magasins également mais je ne crois pas que je me délesterai de quoi que ce soit : je suis moi-même suffisamment vintage pour ne pas avoir besoin d’en rajouter.

  4. 4 arbobo on mai 22, 2010 10:45

    mais oui, tu es mon maître étalon ^^

  5. 5 Christophe on mai 22, 2010 12:26

    kilomaître bourrin même !

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