Related

  • No related posts found.
The Author
Topic: interviews
Tags: , ,

Marie-Flore, un caractère bien planté

par arbobo | imprimer | 12mai 2008

Marie-Flore, à l’heure où les chanteuses ne se présentent plus que par leur prénom, ne se soucie pourtant guère de suivre le vent. Marie-Flore, c’est une des plus belles surprises que la scène nous a apporté ces derniers mois.

On oublie bien vite les préventions qu’un nom à la Charles-Gustave ou Marie-Chantal peuvent faire naître chez un amateur de rock. Assumer son prénom est dans la logique d’une artiste qui ne sait pas tricher, et qui ose se présenter seule en scène.

Car il en faut de l’audace, pour se faire violence et proposer seule à la guitare des morceaux doux et intriguants. Elle a tous les atouts pour nous la jouer au charme, Marie-Flore, à ceci près qu’elle ne s’en doute pas. A ceci près encore qu’elle n’en a cure et préfère nous emporter par ses chansons. Une touche de mélancolie, une voix retenue que souligne une guitare surprenante. On peut faire rugir une guitare et remplir une salle grâce à elle, mais Marie-Flore nous chuchote à l’oreille, ce qui est gonflé quand on fait du rock. Et c’est ce qu’elle fait, un rock ou une pop minimale, peut-être plus proche de Tindersticks miniatures que de Cat Power malgré l’inévitable comparaison qui brûle toutes les langues. Pas spécialement moderne, pas folk pour deux ronds non plus. Peut-être y aurait-il un peu de Julie Doiron là-dedans, mais peu importent les comparaisons.

En première partie de Monade, la voilà qui avance, toute menue, sur la scène du Divan du Monde. Quelques jours plus tard rendez-vous était pris. Entre temps on l’a revue dans la même salle, affrontant le trac et l’incertitude avec un beau succès, suivie par le public au-delà de ses attentes. Un public séduit qui cherchera à la revoir.


Marie-Flore, qui nous reçoit chez elle à un jet de pierre de Paris, n’est pas tellement sûre d’elle, et c’est aidés par un verre de Jurançon que Chrystèle et moi entamons l’interview. Les photos sont là, et comme d’habitude la version podcast intégrale est téléchargeable ici Voir le Fichier : podcast-marieflore-itw.mp3. (clic droit, “enregistrer sous”, durée 33′11)



1. De grandes salles, écrire la nuit, les retours, se restreindre, guitare-voix (5′39)

2. Le 45t, se consacrer à la musique, se mettre en danger, la force de l’anglais, Birdy brain (6′05)

3. Jouer seule, rester maîtresse du projet, savoir lâcher, apprendre  sur le tas (5′31)

4. Les 60s, toe tapping on a keyboard, de l’alto à la guitare, percussions (5′42)

5. Downtown, Airport, les images, Half past three, un chant sussuré et dédoublé (5′40)


6. La place du silence, douceur, ne pas se comparer aux filles (4′27)

Merci Marie-Flore :-)



Comments

3 Commentaires


  1. 1 Mélusine on février 6, 2011 12:41

    Marie-Flore est une artiste pleine de talent ! ici, une interview décalée de la demoiselle : http://melusinetricote.com/idd-marie-flore/6229

  2. 2 arbobo on février 6, 2011 13:04

    inattendu en effet ^^
    il ne te reste plus qu’à créditer les images que tu utilises et ce sera parfait ;-)

  3. 3 Mélusine on février 6, 2011 15:08

    Ah, mais c’est crédité déjà :-)

Name

Email

Site web

Commenter

XHTML: Balises possibles: <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <strike> <strong>


Subscribe

Tags

Archives

Par Date

Par categorie