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Mansfield TYA : NYX. La tension et l’extase

par arbobo | imprimer | 28oct 2011

Du rivage l’Amérique, quoi l’Amérique, le soleil au mitan nous laisse tout imaginer, peut-être que… mais  oui nous y sommes.
Du rivage, sel et sable, roc et eau, chantent les vacances, l’oubli.

Au poignet la marque, le lien, l’entrave, la marque de la montre laisse place au hâle et plus personne ne se hâte. Au poignet le bijou, dans le cou des bisous, genoux sur les cailloux, le bijou aussi rouge que tes lèvres, aussi brillant que mes rêves, le rouge sur tes joues, mon amour.

Julia, l’éclat de ses frasques, la douceur de sa voix, la dureté de ses mots, dans les yeux un reflet.
Carla reflétée dans ses yeux, au silence arraché par sa voix posée, son archet endiablé.

Au mitan, le soleil, seul zénith digne de Mansfield TYA, brûle comme il peut, et le vent que dit-il? Ta chair empoulée, c’est ce vent qui dit froid, pas le vent répond-elle, ils se dressent pour toi c’est le son de ta voix.

Derrière, sur ce derrière peu couvert, les rais dessinent de doux traits. “Le bronzage de tes fesses dessine un coeur vulgaire mais beau (comme notre amour)”.
Derrière, face à la mer, une grue incongrue, rappelle le fil du temps. Derrière, c’est moderne, aujourd’hui.

Au mitan, sous le soleil, l’éternité, oubliés les calendriers. Le jour tombé, se fondent le temps des discothèques et celui des chevaliers, misère, la misère seule luit au loin dans la nuit. Au loin. Dans la nuit.

Moderne et sobre, plus électrique qu’un robot bien pratique. An island in an island, à l’entendre toute oreille bande. Ancien et sobre, comme un octosyllabe, pur et fier comme un cheval qui cabre. AnimalNYX, un titre entre bombyx et New York, ni pour Pitchfork ni un festival X.
Fous de Bassan, libres voleuses, le duo ose, étourdissant, loin des modeuses. Modernes et éternelles, Mansfield TYA, plus que jamais devant, loin devant, au zénith, creuse son style. Là où Camille cherche ce qui brille, et trouve les miroirs, Julia, Carla, ouvrent l’espace.

Less is more, écrivit l’architecte. Au concours de l’épure, un disque qui dure. Un goût sûr, jamais vraiment vulgaire, mais beau. Comme notre amour, pour ce duo, pour cet album.

Du rivage l’horizon, inaccessible, promet le monde. NYX, sorti de la Notte, nous l’offre.

An island in an island



Comments

2 Commentaires


  1. 1 klak on novembre 2, 2011 20:19

    Qu’est ce qu’ils ont tous à passer à l’électr(on)ique ? Forest Fire, Mansfield TYA, cet extrait est il à l’image de l’album, j’avais bien aimé le précédent.
    Sinon joli texte.

  2. 2 arbobo on novembre 2, 2011 23:03

    merci :-)

    ce disque n’est pas très électro, mais ce titre est vraiment mon préféré,
    je pense que tu aimeras le disque si tu as aimé les précédents, il est plus sur la corde raide, mais leur univers est bien là

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