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Topic: des disques...
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Grouper : the man who died in his boat

par arbobo | imprimer | 8sept 2013

C’est une catégorie d’artistes à part entière, qui dure, qui produit un nombre invraisemblable de disques, sans que jamais un média de grande ampleur ne s’aperçoive de leur existence.

Des artistes “underground” mais qui remplissent des (petites) salles dans leurs nombreuses tournées internationales. Les milliers de fans fidèles se débrouillent toujours pour savoir qu’un nouveau disque est sorti, qu’un concert est prévu bientôt…
Et puis il y a leur musique. Identifiable dès les premières mesures. Une musique exigeante mais assez accessible, et presque jamais de mauvais disque alors que leur nombre s’élève toujours un peu plus. On n’en parle guère que dans des journaux à petit tirage ou dans les recoins d’internet que sont les blogs. Leurs noms, ce sont des Julie Doiron, des Damien Jurado, ou encore Grouper.

L’impression de partager un secret, d’être les gardiens d’un trésor, nous fait pétiller l’oeil à chaque parution.

Liz Harris a sorti en début d’année son huitième album, The man who died in his boat, en toute confidentialité. Elle laisse les lumières à d’autres groupes plus hype autour desquels elle gravite, Xiu xiu, Animal collective,  de même qu’elle leur laisse les fioritures, les poses et les concepts.
Ecouter un disque d’elle procure un effet proche de ceux de Phil Elverum (Mount Eerie). Un inconfort qui parvient à séduire. Ce disque pourrait être la bande son d’un film de Jean Rollin, d’un road movie pour vampires en exil, autant que d’un nouveau Solaris.
Certains d’entre vous décrocheront rapidement en se demandant quel étrange snobisme pousse certains à s’infliger ce type de traitement. Les autres se souviendront le courant d’air sur l’échine que fut pour eux la première écoute d’un Cocteau twins ou des premiers Cat power. Mais… aussitôt ils réaliseront qu’il s’agit de quelque chose de plus ténu, de plus retenu. C’est comme chasser les papillons du regard sans avoir pris avec soi son filet.

Ces morceaux ont 5 ans, ils sont les restes des sessions d’enregistrement de Dragging a Dead Deer Up a Hill. On comprend qu’elle n’ait pas eu le coeur de les laisser prendre la poussière plus longtemps.



Comments

4 Commentaires


  1. 1 Christophe aka Mario on septembre 10, 2013 18:55

    C’est putain de beau.

  2. 2 arbobo on septembre 10, 2013 19:25

    alors tu vas probablement aimer la plupart de ses disques :-)

  3. 3 kakofifi on septembre 12, 2013 15:02

    c’est extrêmement triste.
    en même temps c’est vrai que le titre ne porte pas à rire, mais je ne pense pas que je supporterais beaucoup de morceaux comme celui-ci, et puis il nous lâche à la fin, comme ça, en plein océan, c’est pas cool.
    bref, je ne sais pas si j’aime.

  4. 4 arbobo on septembre 12, 2013 17:48

    c’est représentatif de sa musique, kakofifi,
    c’est pas très confortable je suis d’accord :-)

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