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Topic: blaxploitation
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Blacula

par arbobo | imprimer | 25oct 2006
A mourir de rire.

Blacula n’est pas un mauvais film, enfin… en tout cas il en existe beaucoup de plus mal fait, et il fait partie de ces films de studio de facture correcte. Un film parmi d’autres au milieu de la marée blaxploitation (qui n’a duré que 4-5 ans).
Mais c’est tout de même à mourir de rire.

La blaxploitation, pour faire fructifier son succès, a investi tous les créneaux du cinéma. Sortant des seuls polars et pimp movies (films tournant autour de proxénètes, comme the Mack ou Superfly, proxo et dealer), la blax se frotte aussi aux films de kung fu (Black belt Jones), et au film de vampires, sans éviter le genre si particulier des… prisons de femmes. Ainsi est né Blacula. En 1972, ce qui le place au début de la vague blaxploitation.
Avec une B.O. qui n’a pas fait trembler les strings ni fait suinter les aisselles. Et pourtant…
Gene Page a fait un travail très valable.

Il mérite d’être mentionné, bienqu’il ne fasse pas partie des grands noms des B.O. blaxploitation, Curtis Mayfield, Isaac Hayes, James Brown, Roy Ayers, Marvin Gaye ou même Willie Hutch. Gene Page a aussi fait un album avec un des noms du rythm’n'blues, Salomon Burke. Mais vous aurez du mal à trouver autre chose que Blacula sous son nom dans les ventes.

La B.O., très west coast, passe parfois par les cordes, très en guitares, est plus d’un funk très soul, qui peut parfois faire penser au Trouble man de Marvin Gaye. Sans quitter vraiment son style, la BO. uilise parfois son atout guitare pour revenir un peu dans le passé rythm’n'blues. Les parties chantées, comme souvent dans les films, illustrent des scènes dans des bars (le requiem pour un con de Gainsbourg faisait exception, on le voit en studio d’enregistrement, fin d’apparté).

Hues corporationLes titres vocaux assurent vraiment. Et ils ont de quoi, puisque deux sont interprétés par 21st century ltd. et surtout 3 autres par the Hues CorporationI’m gonna catch you (Hues corporation) a, curieusement, des relents de rock anglais à la Yardbirds, sans cesser de faire penser à Martha Reeves ou ses contemporaines.  There he is again (Hues Corporation) conjugue cette énergie brute du R’n'B a un chant d’inspiration gospel comme pour conjurer la menace du vampire. Alors que Heavy changes (21st century ltd.) est une ballade soul, un peu cheesy, bien californienne ou Philadelphia. La guitare wah wah, qui fit la gloire de Shaft, n’arrive que sur le dernier morceau, couverte par la saturation. Là encore on est dans un registre west coast, mais plus celui de Sly and the stone family.

Comme toujours lorsqu’un film marche, on lui fait une suite, Scream, Blacula, scream. William Marshall est toujours là, mais dans la distribution Vonetta McGee est remplacée par LA grande star de la blaxploitation, Pam Grier. Je n’en sais pas plus, mais la MGM a réédité en Dvd la plupart de ces films dans sa collection Soul cinema (la plupart ne sont qu’en zone 1, mais souvent avec sous-titres français).



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