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Topic: bandes originales
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On the dock of the bay

par arbobo | imprimer | 30mai 2007
Ah, Sonny, merci pour ces moments…

Mais je m’égare, laissons
Après tout le bien que j’ai dit des musiques utilisées par les Sopranos, Nip/tuck ou Grey’s anatomy, il est temps de reprendre les choses à leur début, et suivre le chemin jusqu’à aujourd’hui.

Musum a fait une entrée fracassante sur ce blog dans le billet précédent, et comme je n’ai toujours pas vu la série dont il parle, je lui laisse la parole: “premier comm sur le site arbobesque. Juste pour dire que le précurseur reste je pense la série Johnny Staccato avec John Cassavetes. Il passe une bonne partie de son temps dans un club de jazz et l’orchestre est composé de barney kessel, shelly manne, red mitchell, red norvo et johnny williams. en bref le gratin de la scène new-yorkaise de l’époque !
alors c’est vrai que les musiques des séries actuelles sont bien choisies mais les compos originales restent pauvres !

Il a diablement raison pour les musiques originales, les meilleures musiques de séries sont importées de disques déjà gravés dont on achète les droits de diffusion. On reparlera de ça une autre fois, le sujet “séries télé” a tendance à cliver un peu, on dirait ;-p
Les années 70 ont donné quelques bonnes choses, et parfois on croisait de vrais bons musiciens sur le pont de la Croisière s’amuse. Passons…

Des séries un poil moins ambitieuses que les Sopranos (mais pas toujours moins réussies) ont encore des BO à se déboiter les genoux. D’abord ce drôle de truc français, Funky cops, deux crétins inspirés par Starsky et Hutch mais qui mènent des enquêtes toutes liées au disco, à San Francisco. Le dessin est tout aussi basique et inintéressant que les autres séries actuelles, Chris Colorado ou Totally spies, mais la BO sélectionnée par DJ Medhi, ça crame le futal.
Gros fan de groove, du disco au funk gros son 80s, Medhi n’a pris que des perles. J’ai toujours trouvé mal vu le décalage entre le niveau assez moyen du dessin et des intrigues (niveau Scoubidou, quoi), et la BO la plus exigeante qu’une série française ait jamais eue. Or le public de funkateers dans mon genre, même avec ce son de furieux, tient difficilement plus de 2 épisodes de cette gaminerie. Allez comprendre…

Mais c’est en Amérique qu’on trouve les meilleures sélections. Question d’argent, en grande partie, étant donné que l’achat de droits plombent rapidement les budgets. Veronica Mars, avec son côté jeune cool qui écoute de la FM standard, se trimballe tout de même We used to be friends des Dandy Warhols pour le générique (Ivy est aussi sur le CD, j’aime bien ce groupe, mineur mais intéressant).

On s’approche. L’Amérique, le soleil, la plage… bon, en fait c’est à Miami que tout a commencé il y a plus de 20 ans. Dès le générique, le premier épisode de Miami vice nous a fait sentir, nous jeunots qui avons découvert la série un vendredi soir, avons pris un bon vieux pain dans les mirettes et les oreilles.
Tout d’un coup cette série glamour tape-à-l’oeil a ringardisé toutes les autres, et si son esthétique a mal vieilli, comme toutes les années 80, le son lui a gardé son mordant. Bravo Michael Mann, il a frappé fort d’entrée.

Il a fallu attendre les années 2000 pour que Miami redevienne un lieu de séries importantes, Nip/tuck et dans une moindre mesure les Experts-Miami. Et aujourd’hui, Dexter, dont la première diffusion française est pour l’instant réservée aux abonnés de Canal+ (je savais bien que j’avais raison de m’abonner :-)
Dexter est un personnage intéressant, qui apporte paradoxalement quelque chose d’étonnamment sain dans la télé US. Ce tueur psychopathe, sans émotion, n’assassine que des criminels avérés qui ont réussi à échapper à la justice officielle. En vérité, Dexter ne fait que révéler le sous-entendu de la plupart des séries policères américaines, pour lesquelles les avocats de gens qui servent à remettre des ordures en liberté et l’important de mettre les méchants à l’écart coûte que coûte.

Musicalement, Dexter assume ENFIN l’identié de la ville où la série est filmée. C’est à New York, par la fréquantation des jazzmen et des Portoricain que la musique latino a conquis le grand public et la ville gagné le surnom Nuyorica. Mais Miami est bien plus latino, et la diaspora cubaine y tient une place importante. Dans Dexter, bien que le personnage principal soit un blanc, la musique est avant tout salsa, une salsa moderne et consensuelle, mais c’est déjà ça, et c’est déjà une nouveauté. J’applaudis :-)
Parce que non seulement la BO est très bonne, mais pour la première fois la salsa n’y est pas spécialement “ethnique”. Elle est le mainstream de cette métropole américaine, ville peuplée de blancs, de noirs, de latinos et tout ce qu’il existe d’autre. C’est peut-être ça la plus grande audace de cette série, finalement ^^



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