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Lissy Trullie, de New York à Albion. Interview

par arbobo | imprimer | 3nov 2010

Dans un monde réglé comme du papier à musique, la musique elle-même serait réglée comme…. heu, bon, ok, dit comme ça c’est bancal.
Reprenons : cette interview a déjà un paquet de mois dans les pattes. Réalisée lors du festival des Inrocks 2009, nous pensions que la sortie de l’album de Lissy Trullie, prévu pour février 2010, serait l’occasion de la publier. Las, las, las, celle que nous vous présentions gouluement l’an passé a pris un peu de retard, ce qui est quasiment la règle dans le milieu.
Comme le festival des Inrocks 2010 a commencé ce soir, on en profite pour mettre à l’honneur une des belles réussites de l’édition précédente. Ceux qui préfèrent la version sous-titrée trouveront la traduction française là.

C’est parti pour un gros quart d’heure en compagnie de Lissy, soit ici avec les photos de Chrystèle, soit en podcast (clic droit, “enregistrer le lien sous”, 16′44). Vous entendrez successivement des extraits de Ready for the floor (reprise de Hot chip), She said, et de deux versions de You bleed you.

Le temps de vider un sac digne de la fourrure de capitaine caverne, de brancher le truc sur le machin (le fil bleu, sur le bouton bleu…), l’enregistreur ne tourne pas encore qu’on fait déjà la conversation.  Quand je lui cite Juliette Desurmont, qui a quitté tôt le mannequinat parce qu’elle trouvait avoir un rôle peu créatif entouré de gens qui, eux, le sont, elle opine d’un “that sounds familiar” (”je connais ça“).
Mais souligne aussitôt qu’elle ne comprend pas “que la presse en fasse autant avec cette histoire de mannequinat. J’ai juste fait ça un peu, un tout petit peu pendant le lycée pour me faire de l’argent, je n’étais même pas connue, et je n’ai jamais cherché à y faire carrière.”

La musique, voilà sa vraie passion, et son premier groupe remonte carrément au collège (junior highschool) comme elle nous dit off the record. Comme guitariste seulement, car tout le monde lui disait qu’elle était bizarre, sa voix grave comme celle des garçons. Lissy n’osait pas chanter à l’époque. Heureusement pour nous, elle a vaincu ses complexes depuis.

Puis on en vient au label indépendant, Wichita (label de Best coast, Kele ou Bloc party), sur lequel elle a signé alors qu’elle confirme avoir eu l’opportunité d’aller sur une major. Le choix du coeur plutôt que celui de l’argent. Et là, miracle, le fil rouge, le bouton bleu, bref ça marche enfin…

1. New York vs. UK, Bernard Butler, Richard Kern, Sonic youth, Adam Green (4′22)

2. Voix grave, garçon manqué, la scène, les reprises, être accessible, d’une idée à l’autre (5′49)

3. Des paroles personnelles, apprendre par soi-même, un hommage, surprendre l’auditeur, le rythme, une fille décidée (5′16)

Merci Lissy !



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