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Topic: arbobo, playlists, transversales
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Bilan 2009 (5) : les choix de la rédaction

par arbobo | imprimer | 24déc 2009

2009 riche de disques et de découvertes (voir les épisodes précédents), 2009 à soupirer devant quelques baudruches, mais il y a tout de même de vraies pépites de bons moments dont on aimerait se souvenir :-)
Avant de digérer tranquillou et de repartir à l’assaut de la dinde rôtie (rappel : oui, il faut la cuire AVANT de manger), et avant de vous infliger les choix du maître de séans,
voici les choix des membres de la rédaction d’arbobo.fr, Rififi, Chrystèle, ainsi que Ama-L, et Christophe de Pop-hits, invités d’honneur :-)

Chrystèle

mon top 5 - par ordre alphabétique
Benjamin Biolay, La Superbe (meilleur album !)
Julie Doiron, I Can Wonder What You Did With Your Day
Marie-Flore, More Than thirty seconds if you please
Mansfield Tya, Seules au bout de 23 secondes
The Gossip, Music for men

Mes coups de coeur concert :
- Bat for Lashes à l’Olympia
- Izia au Bataclan
- Julie Doiron au Point Ephémère
- Skunk Anansie à l’Elysée Montmartre,
- The Gossip, au Studio 104 Maison de la Radio
- Mansfield Tya, aux Rockomotives de Vendôme et à l’Européen

enfin…
Mon plus joli souvenir photo 2009… Il fait chaud, nous sommes sur un banc avec Arbobo, au parc de Belleville, la lumière est belle, Marie-Flore arrive, un sourire radieux même si elle peste contre sa nouvelle couleur de cheveux, et toujours ses yeux, ses yeux…

Rififi

Bon alors, me v’la ben embêtée parce que j’ai l’impression de ne pas avoir retenu grand chose de cette année, et il y a encore tellement de trucs que je n’ai toujours pas écouté. Petite année musicale pour moi, de toute façon 2009 c’est tout pourri.

bref, let’s go :
pas en ordre parce que j’ai pas envie de dire lequel est le plus ou le moins, et parce que c’est comme ça :
Mandsfield TyaSeules au bout de 23 secondes
qui confirment à chaque nouvel album et sont de plus en plus impressionnantes sur scène
Black Heart Procession - Six
je devrais pas l’avouer, mais je découvre, et avec bonheur
The Dead Weather - Horebound
Ça se confirme, je préfère Jack White quand il n’est pas avec les White Stripes
en bonus parce que sorti en 2008 aux US et en 2009 en France (enfin, je crois) : Blitzen Trapper - Furr
acheté un peu au pif et joli coup de cœur
La bonne surprise des premières parties : Underground Railroad

La découverte ( après tout le monde) du net :
Viol - Love boat
La claque en concert : Izia au Bataclan
Enfin une fille qui fait pas semblant de chanter et déballe ses tripes gorgées de rock, une présence et une maturité impressionnantes pour une première tournée. Vue avant d’avoir écouté son disque qui s’avère finalement plutôt décevant sans l’énergie de la scène. A voir ce que ça donnera par la suite, si elle ne se bousille pas prématurément la voix.

special guest : Christophe, aka Mario Cavallero Jr, artiste multimedia, 87% matière grasse

La grande baffe dans ma grande gueuleBenjamin Biolay, dont il serait superfétatoire d’en rajouter sur La Superbe. Mais un album qui libère des surprises et est de plus en plus aimé écoute après écoute, ça ne m’était plus arrivé depuis… Fantaisie militaire, excusez du pneu !

Le grand retour qui ne déçoit pas Black Heart Procession, qui revient à ses 3 premiers albums (1, 2 et Three) avec Six. Et une tournée française (et mondiale) pour couronner ça, dont le petite salle de l’Heretic (club trashopunkoïdisant de Bordeaux) qui a vibré de la belle mélancolie puissante de ces 5 trop méconnus (dont l’un des Three mile pilot, qui devrait revenir après 11 ans d’absence en 2010 avec un ep !).

La tocade : Dark night of the soul, drôle d’assemblage de Sparklehorse et Danger Mouse, qui m’a déchiré pendant plusieurs semaines, et qui est un peu moins écouté quelques mois après (un peu moins, à savoir une à trois fois par semaine quand même !). L’un des disques de l’année n’est même pas sorti en disque !

La cure de JouvenceDeadweather, bien entendu. Ou comment limiter les ravages de la quarantaine en s’entichant d’un groupe hype de gosses. En tout cas, ils m’ont davantage excité les gonades que les bien plus attendus (et un chouia décevants) Them Crooked Vultures

Bof : On peut être raide dingue de Bashung et le voir partir sans plus de tristesse que ça, finalement. Juste un peu d’abattement les premières semaines, et l’impression de ne pas l’avoir quitté avec sa musique, plus que jamais présente dans mon quotidien. Étrange. Quand même plus amer que la disparition d’un phénomène de cirque.

La petite grande baffe dans ma p’tite gueuleVic Chesnutt, qui dégaine deux albums cette année mais dont on retiendra surtout et pour l’éternité At the cut, produit et accompagné par les géniaux musiciens du label montréalais Constellation.

Le film le plus rock’n'roll : District 9, carpenterien et néanmoins fleur bleue, qui gagne le Grand poulet d’or de la cinéphilie landaise. Le grand film de l’année, quoiqu’on en dise. En attendant que j’aie vu Les chats persans (dont la bande annonce m’a terrifié en quelques secondes). Poulet d’argent attribué à Violent days

La grosse poilade : Muse, bien entendu !

La rubrique la plus hype : Les indiscrétions du service marketing où ont été chroniquées une bonne partie de ces billets sur Les oreilles en pointes et qui prouvent que le lent rythme des parutions pophiettes n’est qu’une affaire de labeur, de labeur et encore de labeur.
Je trahirai ici une nouvelle indiscrétion : la Sonowarmer Worldwide (à Besançon) va bientôt venir semer son bronx chez Arbobo, après une année 2009 très prolifique chez Ama-L, à qui je remercie d’avoir donné sa chance à un jeune auteur. Bise à ma elle, bise à Arbobo qui nous accueille (jeune Guichounet reste stagiaire apprenti à la Sonowarmer Worldwide (à Besançon)) et gros poutous à vous tous, bande de lecteurs CSP ++ dominants à la skholê hyperdoxique .

special guest again : Amaelle (en vacances des Oreilles en pointe)

Benjamin Biolay, La Superbe. BB, roi du double album : après Négatif en 2003, qui retouchait la photo un peu lisse de Rose Kennedy, voici La Superbe, qui porte presque trop bien son nom. Écriture aiguë, production ample, morceaux de bravoure à la pelle : une démonstration de force, suffisamment habitée pour éviter l’écueil de l’exercice de style. En bref : un grand disque.

Piers Faccini, Two Grains of Sand. Chez Faccini, le folk organique et chaleureux puise aux sources des blues : celui du Mississipi comme celui du fleuve Niger. Beaucoup de pudeur dans l’écriture, beaucoup de délicatesse dans les orchestrations, beaucoup d’angoisse et d’espoir mêlés (”A storm is gonna come / Find a sister, find a brother”). Et beaucoup de talent.

La Roux, La Roux. On a beau s’être promis de ne plus couper dans le revival 80s, impossible de résister à un tel assaut. La voix acrobate d’Elly Jackson fait le reste, et la hype dont jouit La Roux depuis la sortie de Quicksand chez Kitsuné fin 2008 permet d’assumer en public un tropisme pour les synthés qu’on n’aurait, à l’époque, avoué que sous la torture.

Phoenix, Wolfgang Amadeus Phoenix. Dans la vie, il y a deux sortes de gens : ceux que la musique de Phoenix laisse indifférents, et ceux à qui elle colle d’emblée un sourire béat. Pour tous ceux-ci, Wolfgang Amadeus Phoenix, c’est de la vitamine C en intraveineuse, du bonheur en galette, une jouissance auditive sans arrière-pensée. Ça ne s’explique pas car c’est de l’amour.

Yuksek, Away From The Sea. Du temps de Klanguage, trio bien gaulé mais sans vraie fulgurance, bien malin qui aurait parié sur
Pierre-Alexandre Busson comme futur pape de l’électro française. En 2009, il faut se faire une raison : Reims est la nouvelle capitale des clubbeurs et, de son travail avec Birdy Nam Nam à son propre album solo, Yuksek fait la course en tête.

Arnaud

Arnaud, fidèle compagnon de ce site, serait coincé un biberon à la main dans un hall d’aéroport. Il est excusé, à condition que le mot d’excuse signé d’une fillette de 21 mois nous parvienne signé sous huitaine, cachet de la poste faisant foi (comme quoi on sait être généreux).
Vous pouvez relire ses super comptes-rendus du festival ATP.

demain et pour finir, la tournée du patron



Comments

2 Commentaires


  1. 1 Christophe on décembre 27, 2009 19:47

    Gasp ! Chesnutt s’est suicidé…

  2. 2 Ska on janvier 5, 2010 12:15

    Décidément, contrairement à vous, moi, plus j’écoute La Superbe (d’ailleurs je ne l’écoute déjà plus), plus je lui trouve des défauts, plus il m’irrite (attention, je ne dis pas qu’il n’y a pas de très, très belles choses dessus…). Est-ce une réaction bête à l’enthousiasme délirant et au consensus accompagnant la sortie de ce disque, moi qui aimait Biolay dès ses débuts ? Peut-être. En ce cas, je suis un peu snob. J’assume. Et je me remets Négatif ou Trash Yéyé sur la platine…

    Christophe, tu as donc vu Violent Days ? Heureux que ça t’ait plu.
    Par contre, Les chats persans, c’est tout pourri. Un beau sujet, passionnant même, mais un traitement nullissime, zéro idée de cinéma, une narration mécanique et lassante, et un parti-pris pitoyable faisant ressembler chaque prestation musicale à un très mauvais clip enfilant les plans de la ville, de ses habitants… Et, pire, le refus de choisir un genre musical, de bouffer à tous les rateliers… Vraiment nul !

    Sinon, c’est vrai que le Black Heart Procession le fait vraiment (Rifif, je suis comme toi, je découvre seulement…)

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