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Koko von Napoo : interview à 4 voix

par arbobo | imprimer | 13fév 2008

Le Festival des Inaperçus termine sa première soirée, le Glaz’art se vide progressivement, et les amis des Koko von Napoo passent de temps à autre leur dire au revoir pendant l’interview.
A vrai dire ces quatre là m’ont accordé bien plus de temps que promis, et je n’ai pas spécialement envie de les quitter, quitte à les priver de leurs amis, ingrat que je suis.

Après le concert à la Cigale, gâché par le son brouillon de la salle (ils n’y sont pour rien), j’ai l’impression de découvrir leurs morceaux. Franchement new wave, bien balancés, leurs titres sur le fil du rasoir allient dureté et légèreté. Après avoir gagné le premier concours CQFD grâce à Polly, un véritable tube en puissance, on découvre un groupe qui tient bien la scène et dont les morceaux sont réellement à la hauteur sur la distance. Eux que je faisais figurer dans mon palmarès 2007 au rayon des belles promesses à suivre, voilà que j’aurai la joie de les retrouver en première partie d’un groupe que j’admire, le Monade de Laetitia Sadier. C’est vendredi (le 15), ruez-vous sur les dernières places !

Qu’est-ce qu’ils sont chouette, les Koko, franchement adorables. En prévoyant l’interview avec leur manager, il me demande si j’en ai pour longtemps. “Ca dépend, comme ils sont 4, s’ils parlent beaucoup ou pas”, or -me dit-il-  ils ne sont pas très bavards.
En réalité non seulement ils sont vraiment charmants, mais ils se prêtent très volontiers à l’interview.
Ils me proposent à boire, se réprimandent entre eux lorsque l’un d’eux s’enflamme, et plusieurs fois me demandent si leurs réponses me conviennent. Trop gentils, vous dis-je, ce quatuor qui me régalait déjà par les oreilles.

Incurables, ils commencent par une réserve sur leur concert, “très court”, pas en raison de la durée de leurs morceaux mais “plus on est stressés et plus on joue vite, ce soir on a joué à toute vitesse”. Déjà, un peu plus tôt, ils regrettaient presque d’être la tête d’affiche de la soirée, comme s’ils n’étaient pas bien certains de le mériter.
J’espère que vous serez nombreux à leurs prochains concerts pour vous faire votre idée :-)

C’est parti pour 21 minutes, parsemées d’extraits de leur live au Glazart.

1. Un vrai collectif, un nom original et des pseudos curieux (5′17)

2. Toupie au centre, l’Angleterre, Flexipop minimal wave, des influences tardives (6′24)

3. Rythmiques rock, des concerts à l’énergie, le travail en commun, le chant, CQFD, le 45t, garder la tête froide, enregistrer (8′54)

merci les Koko ! et merci à Antoine.



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